« FRANCHEMENT INJUSTE »

Communiqué de presse

Le Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC) réagit aux déclarations de Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, et à la chorale rassemblée des organisations patronales et autres porte-voix conservateurs lui faisant écho, voulant que la Prestation canadienne d’urgence (PCU) soit un frein à la relance. 

« Mettre sur le dos des travailleurs et des travailleuses la situation économique actuelle, c’est franchement injuste », a déclaré Pierre Céré, porte-parole du CNC. « A-t-on oublié qui sont les véritables décideurs économiques? Et que dire de ce florilège de désinformation, de mensonges et de préjugés concernant la PCU ? Je croyais qu’en 2020, on était rendu ailleurs… Et le coffre à outils des employeurs et du gouvernement du Québec regorge de primes, de subventions salariales et de solutions pour une relance juste et solidaire.» 

La PCU est un soutien nécessaire pour les travailleurs et travailleuses dans le contexte de la pandémie et de ses répercussions économiques sévères, et une injection considérable d’argent dans l’économie canadienne. « N’oublions pas que les chiffres du chômage atteignent des sommets jamais atteints depuis la crise des années 1930 : plus d’un travailleur sur trois veut du travail, mais n’en trouve pas », a continué le porte-parole. 

« Souhaitons-nous vivre l’insécurité alimentaire et économique généralisée? Et que dire des conditions sanitaires. Le tout-à-l’économie ­de certains états américains, qui sont actuellement dans une situation encore pire qu’en mars, devraient nous servir d’avertissements», a conclu Pierre Céré. 

Rappelons que le CNC a mis en ligne une section spéciale de son site web d’informations sur les arrêts de travail, l’assurance-emploi et les programmes spéciaux, dont la Prestation canadienne d’urgence (PCU) : www.lecnc.com/covid-19-coronavirus