Le 25 septembre prochain, le programme d’assurance-emploi reviendra à ses paramètres désuets et inéquitables, laissant de côté des milliers de personnes. Alors que le gouvernement s’était engagé à une réforme de l’assurance-emploi, qu’il a organisé depuis plus d’un an une longue série de consultations auprès de la population et de la société civile, il procède plutôt à un retour au statu quo!
C’est un recul majeur!
Des représentants du Conseil national des chômeurs et chômeuses marcheront de Montréal à Ottawa, arrivant dans la capitale fédérale le 22 septembre, en compagnie de nombreux allié-e-s sociaux, syndicaux, politiques et autochtones. Ils souhaitent également rencontrer le Premier Ministre pour lui faire part de nos revendications.
Les demandes du Conseil national des chômeurs et chômeuses:
- Nous demandons le prolongement des mesures temporaires jusqu’à la mise en place d’une réforme pressante du programme d’assurance-emploi, incluant l’élargissement du programme vers le monde du travail autonome.
Il est inadmissible de revenir au statu quo à compter du 25 septembre, c’est-à-dire à un programme défaillant, celui que nous connaissons depuis les années 1990, avec une admissibilité fortement réduite, des règles injustes et l’exclusion de milliers de travailleur-se-s. Il faut une réforme de l’assurance-emploi, bénéficiant d’une couverture élargie et de protections améliorées. - Nous demandons que les prestations de maladie bonifiées (de 15 à 26 semaines) entrent en vigueur immédiatement.
Les budgets fédéraux de 2021 et 2022 indiquaient que la durée des prestations de maladie allait être prolongée de 15 à 26 semaines à l’été 2022. Le gouvernement a toujours laissé entendre que la prolongation entrerait en vigueur en août 2022 et il n’y a toujours rien à l’horizon. Au fil des années, plusieurs partis politiques et représentant-e-s de la société civile, dont le CNC, ont réclamé la prolongation des prestations de maladie, jugeant que le plafond de 15 semaines étaient largement insuffisant. - Nous considérons que les délais administratifs vécus par les prestataires sont inacceptables et nous demandons qu’ils soient résolus dans les plus brefs délais.
Les citoyen-ne-s souffrent présentement des délais indus de l’assurance-emploi, attendant souvent depuis plusieurs mois pour que leur dossier soit traité.