
Au lieu de raccommoder sans cesse, le gouvernement fédéral doit profiter du prochain budget pour mettre en place des mesures pérennes pour l’assurance-emploi, qui permettront de faire face aux conséquences de la guerre commerciale actuelle et à celles des crises à venir.
En compagnie de ses partenaires syndicaux et sociaux, le Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC) revendique dès maintenant la mise en place des mesures suivantes pour faire face aux crises d’aujourd’hui et de demain :
• Une norme universelle d’admissibilité de 420 heures ;
• Une augmentation du montant des prestations et l’établissement d’un seuil plancher à 500$ ;
• L’exclusion pour fin d’emploi invalide circonscrite au dernier emploi occupé (un-e demandeur-se sur quatre, qui a travaillé et cotisé au régime au cours de la dernière année, est refusé-e en raison de ces sanctions) ;
• Un prolongement de la mesure actuelle permettant de recevoir des prestations plus tôt en simplifiant les règles qui régissent le traitement des indemnités de départ et autres sommes versées à la suite d’une cessation d’emploi ;
• Que les barrières qui empêchent les femmes d’avoir accès aux prestations d’assurance-emploi, en cas de perte d’emploi après un congé de maternité, soit retirées.
Le CNC revendique également, dès maintenant :
• Que le gouvernement renonce à la division artificielle entre les travailleur-se-s qu’il a créé avec sa mesure temporaire pour les « travailleur-se-s de longue date » ;
• Une mesure permanente pour les travailleur-se-s des régions où les industries saisonnières ont une place prépondérante ;
• Que l’admissibilité aux prestations spéciales soit basée sur une norme universelle d’admissibilité de 420 heures ;
• Que la période de prestations pour proches aidant-e-s d’un-e adulte gravement malade ou blessé-e passe de 15 à 26 semaines et que la nécessité que la vie de la personne soit en danger soit retirée des critères d’admissibilité.
Il est temps de régler le problème!