Crise du coronavirus – Informations sur les arrêts de travail (Mise-à-jour)

Crise du coronavirus – Arrêt de travail
Informations mises à jour le 16 mars (10:30 AM)

Arrêt de travail temporaire – Prestations régulières

Faites votre demande de chômage – assurez-vous que votre employeur produise le relevé d’emploi. Vous avez droit à vos prestations de chômage pour la durée de l’arrêt de travail temporaire. Si vous craignez pour votre sécurité, ne démissionnez pas, faites-vous plutôt recommander un arrêt de travail temporaire par votre médecin. Vous avez droit à vos prestations régulières de chômage.

Si votre employeur veut vous aider financièrement pendant cette période de chômage, il peut adhérer au « Programme supplémentaire de chômage (PSC) » et vous verser la différence entre votre prestation de chômage (55% de votre salaire) et un pourcentage de votre salaire (total maximum : 95% de votre salaire hebdomadaire). Il existe aussi un programme de « Travail partagé » pour travailler des heures réduites tout en ayant droit de recevoir des prestations de chômage pour le reste de la semaine. Votre employeur doit faire la démarche auprès du Ministère pour obtenir cette mesure de « Travail partagé ».

Arrêt de travail pour maladie – Prestations Maladie d’un maximum de 15 semaines

Si vous êtes en arrêt de travail pour maladie (quarantaine, isolement volontaire ou atteint par le coronavirus), vous pouvez demander des prestations maladie au chômage. Dans ce cas précis, il n’y aura pas de délai de carence et vous serez payable immédiatement. Vous n’avez pas besoin d’un certificat médical (toujours dans ce cas précis concernant la crise du coronavirus). Par contre, une fois que vous aurez complété votre demande en ligne, il faudra appeler au 1-833-381-2725 pour confirmer votre demande en prestations maladie et vous assurer que le délai de carence est annulé.

Si vous présentez des symptômes comme de la toux, de la fièvre ou des difficultés respiratoires ou si vous êtes en isolement volontaire ou en quarantaine, ne vous rendez pas dans un bureau de Service Canada. Le gouvernement vous invite plutôt à accéder à leurs services en ligne ou à appeler au 1 800 O-Canada.

Pour plus d’informations sur les mesures prises par le gouvernement du Canada

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à communiquer avec l’un des groupes membres du CNC:

Crise du coronavirus – Informations sur les arrêts de travail

Crise du coronavirus – Arrêt de travail
Informations en date du 13 mars (12:40 PM)

Arrêt de travail temporaire – Prestations régulières
Faites votre demande de chômage – assurez-vous que votre employeur produise le relevé d’emploi. Vous avez droit à vos prestations de chômage pour la durée de l’arrêt de travail temporaire. Si vous craignez pour votre sécurité, ne démissionnez pas, faites-vous plutôt recommander un arrêt de travail temporaire par votre médecin. Vous avez droit à vos prestations régulières de chômage.

Si votre employeur veut vous aider financièrement pendant cette période de chômage, il peut adhérer au « Programme supplémentaire de chômage (PSC) » et vous verser la différence entre votre prestation de chômage (55% de votre salaire) et un pourcentage de votre salaire (maximum 95% de votre salaire hebdomadaire). Il existe aussi un programme de « Travail partagé » pour travailler des heures réduites tout en ayant droit de recevoir des prestations de chômage pour le reste de la semaine.

Arrêt de travail pour maladie – Prestations Maladie d’un maximum de 15 semaines
Si vous êtes en arrêt de travail pour maladie (quarantaine ou atteint par le coronavirus), vous pouvez demander des prestations maladie au chômage. Dans ce cas précis, il n’y aura pas de délai de carence et vous serez payable immédiatement. Vous avez besoin d’un certificat médical qui peut être signé autant par un médecin que par une infirmière (toujours dans ce cas précis concernant la crise du coronavirus).

Service Canada a mis en place un nouveau numéro de téléphone sans frais dédié aux Canadiens en quarantaine souhaitant lever la période d’attente. Ce numéro est le 1-833-381-2725. Si vous présentez des symptômes comme de la toux, de la fièvre ou des difficultés respiratoires ou si vous êtes en isolement volontaire ou en quarantaine, ne vous rendez pas dans un bureau de Service Canada. Le gouvernement vous invite plutôt à accéder à leurs services en ligne ou à appeler au 1 800 O-Canada.

Pour plus d’informations sur les mesures prises par le gouvernement du Canada, cliquez ici

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à communiquer avec l’un des groupes membres du CNC:

LE CNC, LE BLOC QUÉBÉCOIS ET LE NPD INTERPELLENT LE PREMIER MINISTRE TRUDEAU : « AUREZ-VOUS LE COURAGE DE RÉPARER LES POTS CASSÉS? »

ENGLISH VERSION OF THE PRESS RELEASE
IT’S TIME FOR EMPLOYMENT INSURANCE TO CHANGE – CAMPAIGN PAGE

Version PDF du communiqué de presse (Français)

À l’approche du budget fédéral, le Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC), accompagné du Bloc Québécois et du NPD, interpelle le Premier Ministre du Canada, Justin Trudeau, afin que son gouvernement apporte des améliorations concrètes au programme d’assurance-emploi.

En effet, lors des dernières élections fédérales, le Parti Libéral du Canada, qui forme l’actuel gouvernement, s’est engagé à améliorer deux volets importants du programme d’assurance-emploi :

  • prolonger les prestations de maladie de 15 à 26 semaines;
  • rendre permanent et améliorer le projet pilote pour les travailleurs et les travailleuses des secteurs saisonniers.

En compagnie des députés Alexandre Boulerice, chef adjoint du NPD, et Louise Chabot, porte-parole du Bloc Québécois (BQ) en matière d’emploi, les représentants du CNC, Pierre Céré, porte-parole, et Fernand Thibodeau, du groupe Aide et Soutien aux travailleuses et travailleurs des secteurs saisonniers (ASTS) plaident pour des améliorations qui permettront de mieux soutenir les populations visées.

Ainsi, pour les prestations maladie, les différents représentants présents à la conférence de presse ont plaidé pour une couverture pouvant aller jusqu’à 50 semaines pour les personnes atteintes d’une maladie grave. Le Bloc Québécois a déposé la semaine dernière une motion, qui a reçu le soutien du NPD, pour demander au gouvernement de faire passer les prestations spéciales de maladie de l’assurance-emploi de 15 à 50 semaines dans le prochain budget. La motion fut d’ailleurs adoptée par la majorité de la Chambre, avec l’appui de l’ensemble de l’opposition.

Au regard du projet pilote visant les travailleurs et les travailleuses des industries saisonnières, si l’intention du gouvernement est de l’améliorer, nous lui partageons la proposition suivante : que la mesure de prolongation de 5 semaines de prestations devienne permanente en y ajoutant un critère unique d’admissibilité de 420 heures, accompagné d’un taux de prestations basé sur les 12 meilleures semaines, toujours destinée aux travailleurs et travailleuses de l’industrie saisonnière vivant dans des régions où l’emploi saisonnier est plus élevé que la moyenne nationale. Nous proposons également que cette mesure soit élargie aux communautés autochtones de l’ensemble canadien ainsi qu’aux régions aux prises avec un chômage structurel. En d’autres mots, nous visons à « protéger » ces régions et communautés avec des mesures de soutien.

Pour Fernand Thibodeau, porte-parole d’ASTS, de la Péninsule acadienne, « le projet pilote pour les saisonniers se termine le 30 mai prochain. Les gens sont inquiets! Il faut vraiment rendre cette mesure permanente, et l’améliorer concrètement pour nos régions et nos communautés ». Il a rajouté « qu’il y a des gens, nombreux, qui vivent les effets du trou noir, parce que l’emploi saisonnier dans nos régions est ce qui façonne notre économie. Tout cela relève de mesures plus justes et équitables dont nous avons un urgent besoin ».

Le CNC a lancé en janvier la campagne « L’assurance-chômage doit changer ». En plus de sa présence accrue sur les médias sociaux pour sensibiliser les décideurs et faire accroître le soutien envers ses propositions, le CNC a franchi une nouvelle étape par la publication, dès aujourd’hui, d’une série de publicités dans les quotidiens Le Devoir et le Globe and Mail pour faire passer son message.

« Avec les mesures proposées, des milliers de travailleuses et de travailleurs qui vivent en ce moment des situations difficiles verraient leur situation s’améliorer. Le gouvernement a l’opportunité d’agir rapidement en adoptant ces mesures dès le prochain budget », a déclaré Louise Chabot.

« Après tant d’années de réformes régressives qui ont mis les travailleurs et les travailleuses à mal, il est temps de mettre en place des mesures de rééquilibre et que l’assurance-emploi fonctionne pour tout le monde », a renchéri Alexandre Boulerice.

Les deux députés ont, d’une même voix, souligné que les gens doivent pouvoir se soigner dans la dignité et qu’il est important de soutenir les travailleurs et les travailleuses de l’industrie saisonnière, nos régions, et les communautés autochtones. D’ailleurs, les revendications de la campagne sont également soutenues par l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL).

Fondé en 2005, le CNC est la force organisée rassemblant les groupes œuvrant à la défense et à la promotion des droits des chômeurs et chômeuses du Québec et du Nouveau-Brunswick. Le fondement de son activité et de son action vise la mise en place d’un régime d’assurance-chômage juste et d’accès universel.

Pierre Céré, porte-parole du CNC, a conclu la conférence de presse en rappelant que « le monde du travail vit toujours les conséquences de réformes et contre-réformes imposées à l’assurance-emploi au cours des années 1990 ». S’adressant au premier ministre, il pose la question suivante : « Monsieur Trudeau, aurez-vous le courage de réparer les pots cassés? ».

Le CNC lance la campagne: « L’assurance-chômage doit changer »

MONTRÉAL, le 22 janvier 2020 – Le Conseil National des Chômeurs et Chômeuses (CNC) lance la première phase de sa campagne « L’assurance-chômage doit changer ». Une campagne en crescendo qui se déclinera sur les médias sociaux, afin de sensibiliser les décideur.se.s et la population et faire accroître le soutien envers les propositions du CNC visant un régime sensé et plus protecteur des travailleur.se.s. 

Le programme canadien d’assurance-chômage (aussi appelé « assurance-emploi ») offre des protections déficientes quand on le compare avec les programmes d’autres pays dans le monde, notamment quant à la norme variable d’admissibilité fondée sur le lieu de résidence (le Canada est le seul pays avec une telle norme) ainsi que les prestations maladie, qui sont parmi les moins généreuses des pays du G7. 

Il faut aussi s’assurer de mettre en place un critère d’admissibilité qui permette aux travailleur.se.s de l’industrie saisonnière de se qualifier aux prestations, et de faire disparaître le « trou noir ». 

Ainsi, la campagne que lance le CNC met de l’avant trois revendications : 

« L’assurance-chômage doit retrouver sa fonction première, soit celle de protéger les travailleur.se.s en leur assurant une sécurité économique entre deux emplois, et refléter les nouvelles réalités des du monde du travail », a déclaré Pierre Céré, porte-parole du CNC.

Fondé en 2005, le CNC est la force organisée rassemblant les groupes œuvrant à la défense et à la promotion des droits des chômeur.se.s et des travailleur.se.s du Québec et du Nouveau-Brunswick. Le fondement de son activité et de son action vise la mise en place d’un régime d’assurance-chômage juste et d’accès universel. 

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L’Incisif – Édition Spéciale

COMMUNIQUÉ DE PRESSE – Le monde a changé L’assurance-chômage doit changer

Clermont, Charlevoix, jeudi 3 octobre 2019 – C’est à l’unisson que le porte-parole du Conseil national élargi des chômeurs et chômeuses (CNECC), Pierre Céré, ainsi que la directrice du Mouvement Action-Chômage de Charlevoix, Julie Brassard, réitèrent la nécessité d’une réforme en profondeur du programme d’assurance-emploi, de façon à assurer de meilleures protections pour le monde du travail.

Version PDF du communiqué de presse.

Ramener l’assurance-emploi à sa fonction première : protéger les travailleurs

Le CNECC, qui a lancé une campagne le 22 septembre dernier sur l’ensemble du territoire québécois et celui du Nouveau-Brunswick, a demandé à rencontrer les différents partis politiques pour connaître leurs engagements en la matière.

Cette première rencontre que nous avons aujourd’hui avec le Parti libéral du Canada, soit la candidate dans la circonscription de Beauport-Côte-de-Beaupré-île d’Orléans-Charlevoix, Madame Manon Fortin, et le Ministre sortant responsable du programme d’assurance-emploi, Monsieur Jean-Yves Duclos, est donc la bienvenue.

Nous prenons acte des engagements du Parti libéral du Canada, tout particulièrement sur les questions concernant : 1) les travailleurs et les travailleuses de l’industrie saisonnière et 2) celle de la durée des prestations maladie.

Le Parti libéral du Canada s’engage à améliorer le projet pilote visant les travailleurs et travailleuses de l’industrie saisonnière et rendre ce programme permanent, tout en « tenant compte des réalités terrain, plus particulièrement dans les régions rurales et diversifiées ». D’autre part, le Parti libéral du Canada envisage, pour la première fois depuis leur création en 1971, d’augmenter la période de prestations maladie de 15 à 26 semaines.

Nous prenons acte de ces engagements. Nous les saluons comme des avancées, tout en soulignant à grands traits qu’il reste beaucoup de chemin à faire.

Ainsi, si le programme libéral évoque la volonté d’améliorer les mesures visant le monde saisonnier, il faut s’assurer de faire disparaître le « trou noir » que des dizaines de milliers de travailleurs et de travailleuses de l’industrie saisonnière vivent. Il faut aussi s’assurer de mettre en place un critère d’admissibilité à l’assurance-emploi qui leur permette de se qualifier aux prestations. Il faut protéger nos régions. Il faut protéger les travailleurs et les travailleuses de l’industrie saisonnière, particulièrement dans les zones où l’emploi disponible est à prédominance saisonnière.

D’autre part, augmenter la période de prestations maladie de 15 à 26 semaines aidera beaucoup de monde aux prises avec des problèmes de santé. Par contre, là aussi on risque de laisser des gens de côté : ceux et celles aux prises avec une maladie grave, dont les traitements sont souvent longs. Nous pensons entre autres aux personnes atteintes d’un cancer. C’est pourquoi nous réitérons la nécessité d’un programme de prestations maladie pouvant aller jusqu’à 50 semaines pour les personnes atteintes d’une maladie grave.

Nous rappelons aussi que le programme canadien d’assurance-emploi offre des protections déficientes quand on le compare avec les programmes d’autres pays dans le monde : la norme variable d’admissibilité fondée sur le lieu de résidence (le Canada est le seul pays au monde avec une telle norme), le taux et la période de prestations plus faibles qu’ailleurs, les sanctions rattachées aux motifs de fin d’emploi parmi les plus sévères au monde. La liste est longue.

Nous vivons toujours sous le coup des grandes mesures de compression imposées dans les années 1990 par les deux gouvernements au pouvoir à cette époque. Depuis 2015, l’actuel gouvernement a permis certaines avancées partielles, mais il faut aller plus loin, et repenser le programme d’assurance-emploi, pour qu’il assure de meilleures protections couvrant l’ensemble des réalités du monde du travail.

Une solide campagne publique

Le Conseil national élargi des chômeurs et chômeuses (CNECC) mènera une campagne non partisane pendant toute la période électorale et ce, dans toutes les régions du Québec et du Nord du Nouveau-Brunswick, appuyé par des milliers de pancartes et autres outils publicitaires. Nous espérons pouvoir rencontrer les représentants et représentantes des autres partis politiques pour connaître leur programme en la matière, et leur faire part de nos propositions.

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Version PDF du communiqué de presse.

Source :
Conseil national élargi des chômeurs et chômeuses

Informations :
Pierre Céré, CNC, 514 606-4074
Julie Brassard, MAC Charlevoix 418 617-1531

COMMUNIQUÉ DE PRESSE | Le monde a changé L’assurance-chômage doit changer

Version PDF du communiqué de presse

Montréal, dimanche 22 septembre 2019 – C’est à l’unisson que les représentants et représentantes du Conseil national élargi des chômeurs et chômeuses (CNECC) réclament une réforme en profondeur du programme d’assurance-emploi, de façon à assurer de meilleures protections pour le monde du travail.

Pour mener à bien cette campagne, le CNECC s’est inscrit comme « Tiers » auprès du directeur des élections du Canada (nº d’enregistrement : 1125-2019-GE-TP-0032), et il déploiera sur l’ensemble du territoire québécois ainsi que celui du Nouveau-Brunswick, une large panoplie d’outils de communication et de publicité, dont une pancarte de type électoral, des capsules vidéo thématiques et une campagne de publicité dans les journaux.

Les leaders de cette coalition, soit Pierre Céré, porte-parole du Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC); Fernand Thibodeau, du comité « Aide et soutien aux travailleuses et travailleurs des secteurs saisonniers de la Péninsule Acadienne »; Gilles Charland, directeur général de l’Alliance québécoise des techniciens et techniciennes de l’image et du son (AQTIS); Jack Picard, de la Première Nation Innu de Pessamit ainsi que Marie-Hélène Dubé de la campagne « 15 semaines, ce n’est pas assez! » et Sylvie Therrien, fonctionnaire congédiée à la Commission d’assurance-emploi pour avoir dénoncé le système de quotas, ont insisté en conférence de presse pour réitérer l’importance des changements réclamés à l’assurance-emploi.

Un programme dépassé par les réalités du monde du travail

Gilles Charland, directeur général de l’AQTIS, a témoigné que « la main-d’œuvre à statut temporaire, entre autres les équipes techniques de l’industrie du cinéma, de la télévision et des nouveaux médias subissent de nombreux problèmes avec l’assurance-emploi, voire ne réussissent carrément pas à se qualifier. Dans un milieu comme le nôtre où le travail à la pige est la norme et où la main-d’œuvre doit être disponible à très brève échéance, et parfois pour des contrats de « travail autonome », l’assurance-emploi est trop souvent synonyme de casse-tête et de tracasseries administratives sans fin. En d’autres mots, ce régime de protection sociale, pour lequel nous cotisons, ne joue plus le rôle qui lui avait été confié à l’origine. »

Ramener l’assurance-emploi à sa fonction première : protéger les travailleurs

Pour la Coalition réunie au sein du CNECC, il ne fait aucun doute que le programme de l’assurance-emploi doit retrouver sa fonction première, soit celle de protéger les travailleuses et les travailleurs en leur assurant une sécurité économique entre deux emplois.

Fernand Thibodeau, porte-parole du comité des saisonniers de la Péninsule Acadienne, l’ASTS, mènera une intense activité de campagne, partout au Nord du Nouveau-Brunswick : « Les travailleurs et les travailleuses de l’industrie saisonnière sont affectés par un programme d’assurance-emploi qui est difficile d’accès et qui verse de trop courtes périodes de prestations, insuffisantes pour des régions où l’emploi est surtout de nature saisonnière. » Jack Picard, de la Communauté Innue de Pessamit soulève que les gens de sa communauté vivent les mêmes problèmes : « Des problèmes d’accès à l’assurance-emploi, des périodes de prestations très courtes et des services éloignés de notre monde, méconnaissant de nos réalités. »

Marie-Hélène Dubé mène depuis 10 ans un combat acharné afin que les prestations maladie soient bonifiées. « 15 semaines, ce n’est pas assez pour ceux et celles qui doivent traverser l’épreuve de leur vie, c’est-à-dire une maladie grave comme le cancer. On doit pouvoir se soigner dans la dignité! » Madame Dubé rappelle d’ailleurs que le volet « prestations maladie » créé en 1971 n’a jamais été bonifié depuis lors.

Quand on compare le programme d’assurance-emploi canadien avec celui d’autres pays dans le monde, ceux du G7 par exemple, on constate que le nôtre est déficient, et à caractère arbitraire sur de nombreux aspects : norme variable d’admissibilité fondée sur le lieu de résidence (le Canada est le seul pays au monde avec une telle norme), taux et période de prestations faibles, l’un des pays les plus durs en termes de sanctions rattachées aux motifs de fin d’emploi. La liste est longue.

Pierre Céré, porte-parole du CNC, souligne le fait que nous vivons toujours sous le coup des grandes mesures de compression imposées dans les années 1990 par les deux gouvernements au pouvoir à cette époque. Depuis 2015, l’actuel gouvernement a permis certaines avancées partielles, mais il faut aller plus loin, et repenser le programme d’assurance-emploi, pour qu’il assure de meilleures protections couvrant l’ensemble des réalités du monde du travail.

Les différents représentants de la Coalition se sont solidarisés avec Sylvie Therrien, fonctionnaire congédiée par la Commission d’assurance-emploi et lanceuse d’alerte, considérée comme une paria pour avoir courageusement dénoncé le système de quotas mis en place par le Ministère afin de récupérer des sommes d’argent sur le dos des prestataires de l’assurance-emploi : « On demandait à chaque agent de trouver le moyen de refuser 485 000 $ de requêtes de prestations par année. Il fallait trouver des raisons, même si les dossiers étaient en règle. Mon supérieur me mettait de la pression chaque matin », a-t-elle déclaré. Ce système de quotas a été élaboré avec une approche discriminatoire de profilage et a eu pour conséquence de briser la sécurité financière de milliers de personnes, sinon leur santé tout cours. Sylvie Therrien doit être reconnue par le gouvernement fédéral comme lanceuse d’alerte, et de ce fait dédommagée financièrement pour le préjudice personnel qu’elle a subi.

Une solide campagne publique

Le Conseil national élargi des chômeurs et chômeuses (CNECC) mènera campagne pendant toute la période électorale et ce, dans toutes les régions du Québec et du Nord du Nouveau-Brunswick, appuyé par des milliers de pancartes et autres outils publicitaires. Des rencontres ont été demandées avec les chefs des partis politiques afin de connaître leurs engagements sur le sujet.

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Version PDF du communiqué de presse

Source :
Conseil national élargi des chômeurs et chômeuses avec
CNC, ASTS, AQTIS, Communautés Innus de Pessamit et de Essipit

Informations :
Pierre Céré, CNC, 514 606-4074
Fernand Thibodeau, ASTS, 514 927-8807

Conférence de presse à Ottawa : Une large coalition demande une solution permanente aux problèmes des saisonniers face à l’assurance-emploi

Importante revue de presse

Trou noir de l’assurance-emploi : une coalition réclame un statut de « régions protégées »

Dans une nouvelle offensive pour inciter le Parti libéral à s’occuper davantage des travailleurs saisonniers, une coalition de chômeurs, d’élus, de représentants syndicaux de la CSN et d’employeurs a tenu un point de presse aujourd’hui. Ils réclament une nouvelle division des régions pour mieux représenter les besoins locaux.
 
 

Le statut de région protégée réclamé

Une coalition de l’Est-du-Québec et du Nouveau-Brunswick demande à Ottawa un statut spécifique pour leur région estimant que ce serait une solution pour effacer le trou noir, cette période sans salaire entre la fin des prestations d’assurance-salaire et le retour au travail des travailleurs saisonniers.
 
 

La coalition des saisonniers s’exprime à Ottawa

Baie-Comeau – Une coalition regroupant des groupes de chômeurs, des syndicats affiliés à la CSN, des élus municipaux et fédéraux ainsi que des employeurs de l’industrie saisonnière se sont faits entendre mardi matin à Ottawa. Le groupe réclame des mesures urgentes pour contrer le trou noir et des statuts de zones protégées pour certaines régions.
 
 

La coalition des saisonniers s’exprime à Ottawa

Une coalition regroupant des groupes de chômeurs, des syndicats affiliés à la CSN, des élus municipaux et fédéraux ainsi que des employeurs de l’industrie saisonnière se sont faits entendre mardi matin à Ottawa. Le groupe réclame des mesures urgentes pour contrer le trou noir et des statuts de zones protégées pour certaines régions.
 

Assurance-emploi: Une coalition s’est fait entendre à Ottawa

Une coalition regroupant des groupes de chômeurs, des syndicats affiliés à la CSN, des élus municipaux et fédéraux ainsi que des employeurs de l’industrie saisonnière se sont faits entendre mardi matin (le 4 décembre) à Ottawa. Le groupe réclame des mesures urgentes pour contrer le trou noir et des statuts de zones protégées pour certaines régions.
 

Coalition de chômeurs à Ottawa: le fédéral débloque 70 M$ pour le Nouveau-Brunswick

Forestville – La visite surprise du député libéral René Arseneault lors de la conférence de presse de la coalition du Nouveau-Brunswick et du Québec laisse un goût amer aux groupes de travailleurs de l’industrie saisonnière, représentants syndicaux, élus municipaux et employeurs qui se sont rendus à Ottawa ce matin.
 

Un Noël noir qui s’en vient pour plusieurs chômeurs

Baie-Comeau – Ça va être Noël bientôt, mais ce ne sera pas le même Noël pour tout le monde. Voilà le constat fait par une vaste coalition de groupes de chômeurs, qui rappelle que de nombreux travailleurs tomberont sous peu dans le trou noir. Plusieurs d’entre eux ont manifesté jeudi dernier dans plusieurs villes de la région.
 

Assurance-emploi: une coalition veut une réforme

OTTAWA — Cinq députés libéral, conservateur, néo-démocrates et bloquiste se sont unis mardi pour exiger une réforme de l’assurance-emploi à l’approche de la période des Fêtes. Ils étaient accompagnés d’une importante délégation de chômeurs saisonniers, de syndicats, d’élus municipaux et d’employeurs du Nouveau-Brunswick et du Québec qui ont dénoncé le «trou noir» de l’assurance-emploi que vivent chaque année les travailleurs saisonniers.
 

Mettre fin au «trou noir» de l’assurance-emploi

OTTAWA — Des députés conservateur, néo-démocrate et bloquiste se sont unis mardi pour exiger une réforme de l’assurance-emploi à l’approche de la période des Fêtes.
 

Trou noir : des Bas-Laurentiens se mobilisent à Ottawa

Une délégation bas-laurentienne revendiquant des meilleures conditions d’assurance-emploi s’est rendue à Ottawa aujourd’hui afin d’interpeler le gouvernement fédéral pour qu’il adopte des mesures améliorant le sort des travailleurs saisonniers.
 

Tories take on Team Trudeau’s ‘failed economic polices’ in final opposition day of the season

New Democrat MPs Niki Ashton, Brigitte Sansoucy and Guy Caron team up with Conservative MP Sylvie Boucher and Bloc Québécois MP Marilène Gill, as well as a delegation of municipal officials and labour representatives, to highlight the plight of workers hit by what the party describes as “the employment insurance black hole,” most notably in Quebec and New Brunswick.
 

Une coalition de députés veut mettre «trou noir»

Cinq députés libéral, conservateur, néo-démocrates et bloquiste se sont unis mardi pour exiger une
réforme de l’assurance-emploi à l’approche de la période des Fêtes.
 

Une coalition veut mettre fin au «trou noir» de l’assurance-emploi

OTTAWA — Cinq députés libéral, conservateur, néo-démocrates et bloquiste se sont unis mardi pour exiger une réforme de l’assurance-emploi à l’approche de la période des Fêtes.
 

Ottawa doit mettre fin aux « trous noirs » des travailleurs saisonniers, réclame une coalition

À Ottawa, mardi, cinq députés – un libéral, un conservateur, deux néo-démocrates et un bloquiste – se sont unis pour exiger une réforme de l’assurance-emploi. Ils étaient accompagnés d’une importante délégation de chômeurs saisonniers, de syndicats, d’élus municipaux et d’employeurs du Nouveau-Brunswick et du Québec qui dénoncent le « trou noir » de l’assurance-emploi que vivent chaque année les travailleurs saisonniers.
 

Les travailleurs saisonniers revendiquent un statut particulier

Une coalition représentant les intérêts des travailleurs saisonniers de la Péninsule Acadienne, de Charlevoix, de la Côte Nord et du Bas-Saint-Laurent, a dénoncé la réalité du trou noir, à Ottawa. Le groupe voulait rappeler au gouvernement que des populations entières vivent et travaillent en fonction d’une économie saisonnière. Le groupe a donc tenu une conférence de presse au Parlement.
 

La pression monte pour améliorer le sort des travailleurs saisonniers

Les voix se sont élevées aujourd’hui à Ottawa en faveur d’un statut particulier pour les travailleurs saisonniers.

http://cihofm.com/nouvelles/La-pression-monte-pour-ameliorer-le-sort-des-travailleurs-saisonniers-2018-12-04-12-47

 
 

« Trou noir » ou devoir vivre sans prestations de chômage ni travail : la dure condition des travailleurs saisonniers

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) appelle le gouvernement fédéral à agir urgemment en face de la précarité qui mine le bien-être des milliers de travailleurs saisonniers à l’échelle du pays.
 Cinq députés libéral, conservateur, néo-démocrates et bloquiste se sont unis mardi pour exiger une réforme de l’assurance-emploi à l’approche de la période des Fêtes. Ils étaient accompagnés d’une importante délégation de chômeurs saisonniers, de syndicats, d’élus municipaux et d’employeurs du Nouveau-Brunswick et du Québec qui ont dénoncé le «trou noir» de l’assurance-emploi que vivent chaque année les travailleurs saisonniers.

Action simultanée « Arbre de Noël »

Ça va être Noël bientôt… Mais ce ne sera pas le même Noël pour tout le monde! C’est le message envoyé par une coalition réunissant des groupes de chômeurs de la Péninsule Acadienne, de Charlevoix, de la Côte-Nord et des syndicats de cette dernière région ainsi que du Bas-St-Laurent, qui sont allés planter un sapin de Noël devant les bureaux de chômage de Rimouski, La Malbaie, Forestville, Baie-Comeau, Sept-Iles, Tracadie-Sheila, Miramichi, Caraquet, Shippagan et Richibouctou, en ce 29 novembre, afin de rappeler la condition des travailleurs et travailleuses de l’industrie saisonnière.

http://lecnc.com/2018/11/29/condition-des-saisonniers-il-y-urgence-action-simultanee-arbre-de-noel/

Charlevoix

 

Un arbre de Noël pour espérer de meilleures mesures en assurance-emploi

Des représentants de la CSN ont procédé, jeudi, à la plantation symbolique d’un arbre de Noël devant les bureaux de Service Canada à Rimouski, dans le but de réclamer de meilleurs conditions en assurance-emploi aux travailleurs saisonniers de la région.

https://www.lavantage.qc.ca/article/2018/11/29/un-arbre-de-noel-pour-esperer-de-meilleures-mesures-en-assurance-emploi

Des sapins de Noël pour rappeler le trou noir

Une coalition de groupes de défenses de chômeurs de la Péninsule acadienne, de Charlevoix, de la Côte-Nord et du Bas-Saint-Laurent a planté des sapins de Noël devant les principaux bureaux de Service Canada dans leur région. Dans l’Est-du-Québec, des actions militantes ont eu lieu à Rimouski, Forestville, Baie-Comeau et Sept- Îles.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1138939/des-sapins-de-noel-pour-rappeler-le-trou-noir

 

Les travailleurs saisonniers veulent de meilleures conditions

Les travailleuses et travailleurs de l’industrie saisonnière au Bas-Saint-Laurent souhaitent de meilleures conditions concernant l’assurance-emploi.

http://www.iheartradio.ca/rouge-fm/rouge-fm-rimouski/nouvelles/les-travailleurs-saisonniers-veulent-de-meilleures-conditions-1.8587978

 

Action contre le trou noir Québec-Nouveau-Brunswick

Le 29 novembre 2018, dans 8 villes différentes, à travers le Québec et la Péninsule Acadienne, s’est déroulée, de façon simultanée, une action pour dénoncer le trou noir vécu par les travailleurs et les travailleuses de l’industrie saisonnière.

https://www.facebook.com/110171632407726/posts/1999889280102609/

 

Action contre le trou noir – Baie-Trinité

Visite à l’assurance-emploi de Guylaine Marceau, une militante du local 7065 des Métallos chez Crustacés Baie-Trinité qui es touchée par le trou noir.
Malheureusement les portes étaient barrées, Guylaine leur a donc laissé un beau sapin dehors dans l’entrée !

https://www.facebook.com/1651299215172398/posts/1961989387436711/

 

Action contre le trou noir – Péninsule acadienne

29 novembre 2018 action simultanée arbre de Noël! Péninsule acadienne. Côte Nord. Charlevoix . Des syndicats et CNC Montreal
Bas St-Laurent. Ont été offrir un arbre aux bureaux de chômage.Rimouski.La Malbaie .Forestville
Baie-Comeau.Sept-Iles. Tracadie.Caraquet

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Condition des saisonniers : il y a urgence! Action simultanée « Arbre de Noël »

URGENT / COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Condition des saisonniers : il y a urgence!

Action simultanée « Arbre de Noël »

Version PDF du communiqué de presse

29 novembre 2018 – Ça va être Noël bientôt… Mais ce ne sera pas le même Noël pour tout le monde! C’est le message envoyé par une coalition réunissant des groupes de chômeurs de la Péninsule Acadienne, de Charlevoix, de la Côte-Nord et des syndicats de cette dernière région ainsi que du Bas-St-Laurent, qui sont allés planter un sapin de Noël devant les bureaux de chômage de Rimouski, La Malbaie, Forestville, Baie-Comeau, Sept-Iles, Tracadie-Sheila, Miramichi, Caraquet, Shippagan et Richibouctou, en ce 29 novembre, afin de rappeler la condition des travailleurs et travailleuses de l’industrie saisonnière.

Particulièrement dans les régions soulignées, mais ailleurs au Québec et au Canada aussi, des populations entières vivent et travaillent en fonction d’une économie saisonnière qui laisse de nombreuses personnes en situation de chômage à la fin de la saison. Pour nombre d’entre eux et d’entre elles, il est souvent difficile de se qualifier aux prestations d’assurance-emploi en raison de règles fondées sur des régions administratives au découpage arbitraire qui déterminent l’admissibilité mais aussi le nombre de semaines de prestations accordées qui va d’ailleurs en diminuant.

De nombreuses personnes, des familles entières, devront vivre très bientôt avec la réalité du « trou noir », c’est-à-dire se retrouver sans prestations de chômage, ni travail avant la reprise de la prochaine saison. Les difficultés sont réelles. Énormes. Et les dernières mesures du gouvernement, si elles ont représenté un pas dans la bonne direction en accordant 5 semaines de prestations supplémentaires aux saisonniers de 13 régions désignées au Canada, demeurent insuffisantes. « La période des Fêtes, synonyme de plaisir et d’abondance pour la majorité, permettra peut-être à cette même majorité de prendre conscience de la pauvreté qu’engendre le trou noir pour les travailleurs saisonniers de la région. Dans un pays aussi riche et développé que le Canada, cette situation est tout à fait inacceptable et doit changer. Le gouvernement a tout ce qu’il faut pour agir. Qu’attend-t-il ? » a indiqué Line Sirois d’Action-Chômage Côte-Nord en marge de l’activité de mobilisation organisée aujourd’hui au bureau de Service Canada.

Pour Julie Brassard, du Mouvement Action-Chômage de Charlevoix, « il faut faire plus, il faut protéger nos régions, protéger l’industrie saisonnière, protéger notre monde ; l’hiver, il n’y a pas d’autres emplois disponibles ici, il faut s’assurer que les gens aient suffisamment de prestations de chômage jusqu’à la reprise de l’emploi. Ces 5 semaines de plus sont un bon début, mais ce sera insuffisant pour vraiment régler le problème. Des gens vont continuer à vivre le trou noir ».

Fernand Thibodeau, du Comité d’action sur l’assurance-emploi pour les travailleurs saisonniers du Nouveau-Brunswick, souligne la proposition mise de l’avant par la Coalition Québec-Nouveau-Brunswick : « Nous voulons que les régions qui vivent avec une économie saisonnière soient déclarées régions protégées et que les saisonniers de ces régions bénéficient de mesures d’exception :

  • avec un critère d’admissibilité fixé à 420 heures
  • une période de prestations suffisante pour éviter le trou noir, avec un plancher de 35 semaines, et un diviseur fixé à 12. »

Une alliance entre le Québec et le Nouveau-Brunswick a été formée pour revendiquer ce statut de « régions protégées » auprès du ministre responsable du programme d’assurance-emploi, l’Honorable Jean-Yves Duclos, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social.

Pour Guillaume Tremblay et Nancy Legendre, respectivement président et présidente du Conseil Central CSN Côte-Nord et du Conseil Central CSN du Bas-Saint-Laurent « la condition des saisonniers est l’affaire de tous. C’est un enjeu économique pour nos régions, d’où l’urgence d’y apporter une solution porteuse et permanente. »

Les deux dirigeants syndicaux nous rappellent d’ailleurs que « les deux tiers des saisonniers vivent dans l’Est du Canada, parce que l’industrie saisonnière, pour l’essentiel, se trouve dans l’Est du Canada, et principalement dans un certain nombre de régions, comme la Péninsule Acadienne, la Côte-Nord, Charlevoix, le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie et d’autres. »

Depuis l’année dernière, nous assistons, dans ces régions, à une véritable mobilisation des saisonniers. MOBILISÉS parce qu’affectés par des protections insuffisantes en matière d’assurance-emploi; par une réalité dramatique qui s’appelle le trou noir; parce que l’emploi saisonnier s’impose aux règles qui dominent l’économie de ces régions; parce que fiers d’être des saisonniers, fiers de leur emploi, fiers de leur appartenance régionale, mais trop souvent abandonnés par les pouvoirs politiques.

À un an des prochaines élections fédérales, la mobilisation va aller en augmentant.

 

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Source :

Renseignements :

Line Sirois, 418-989-4339 / 581-323-1100

Julie Brassard, 418-617-1531

Guillaume Tremblay, 418-295-6722

Nancy Legendre, 418-750-9575

Fernand Thibodeau, 506-888-1363