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«LA PRIORITÉ DOIT ÊTRE LA PROLONGATION DE LA PCU» – RÉACTION DU CONSEIL NATIONAL DES CHÔMEURS ET CHÔMEUSES AU PROJET DE LOI SUR LA PCU

Communiqué de presse 

« La PCU doit être prolongée, ça doit être la priorité », a déclaré Pierre Céré, porte-parole du Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC). 

Selon la proposition étudiée par le Directeur parlementaire du budget et rendue publique aujourd’hui, la Prestation canadienne d’urgence (PCU) pourrait être prolongée pour une durée de 12 semaines.

« Si on va de l’avant avec ce scénario, on donnerait un second souffle à des centaines de milliers de personnes, notamment les travailleurs et travailleuses autonomes des secteurs culturels et ceux et celles des industries saisonnières », a poursuivi Pierre Céré. « Le ralentissement économique majeur découlant de la crise sanitaire, combiné aux soucis de sécurité et aux mesures et consignes de santé publique laissent plusieurs travailleurs et travailleuses sans emploi. Les taux de chômage atteignent des sommets. »

Inquiétude 

Le Conseil national des chômeurs et chômeuses s’inquiète également de certaines dispositions du projet de loi révélées par les médias, notamment sur les exclusions (et pénalités)  potentielles pour refus de revenir au travail alors qu’il était « raisonnable » de le faire, ou bien le refus d’une offre d’emploi « raisonnable ». Qui jugera ? 

À une situation anxiogène, on ajoute un climat de peur en brandissant l’épouvantail de sanctions pour fraude. « La fraude, en soi, c’est un crime. Il existe des modalités pour la punir. Si, à mon travail, quelqu’un vole un ordinateur, on n’a pas besoin de faire une résolution au Conseil d’administration pour dire qu’on ne peut pas voler », a affirmé Pierre Céré. « On estime que la fraude touche moins de 1% des sommes versées. Les gens sont de bonne foi, et il faut les rassurer : les travailleurs et travailleuses ont droit à la PCU », a-t-il conclu. 

Rappelons que le CNC a mis en ligne une section spéciale de son site web d’informations sur les arrêts de travail, l’assurance-emploi et les programmes spéciaux, dont la Prestation canadienne d’urgence (PCU) : www.lecnc.com/covid-19-coronavirus

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Témoignage – Comité sénatorial permanent des finances nationales

Le porte-parole du Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC), Pierre Céré, a livré un témoignage, de manière virtuelle, devant le Comité sénatorial permanent des finances nationales, dans le cadre de son étude de la réponse du gouvernement à la pandémie de la COVID-19 et ses effets économiques.

Vous pouvez écouter le témoignage et les réponses aux questions des députés dans la vidéo ci-dessous.

Témoignage – Comité sénatorial permanent des finances nationales

Témoignage de Pierre Céré, porte-parole du CNC, devant le Comité sénatorial permanent des finances nationales, dans le cadre de son étude de la réponse du gouvernement à la pandémie de la COVID-19 et ses effets économiques.

Posted by Conseil national des chômeurs et chômeuses on Tuesday, June 9, 2020
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La Prestation canadienne d’urgence (PCU) doit être prolongée pour ceux et celles sans accès à l’assurance-emploi

Le ralentissement économique majeur découlant de la crise sanitaire, combiné aux soucis de sécurité et aux mesures et consignes de santé publique laissent plusieurs travailleurs et travailleuses sans emploi.

 

On ne peut pas laisser une mesure d’urgence comme la PCU expirer alors que la situation d’urgence n’est toujours pas résorbée et que la crise économique demeure aiguë! 

La Prestation canadienne d’urgence (PCU) doit ainsi être prolongée pour ceux et celles sans accès à l’assurance-emploi. 

Rappelons que le CNC a mis en ligne une section spéciale de son site web d’informations sur les arrêts de travail, l’assurance-emploi et les programmes spéciaux, dont la Prestation canadienne d’urgence (PCU) : www.lecnc.com/covid-19-coronavirus

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RÉACTION DU CONSEIL NATIONAL DES CHÔMEURS ET CHÔMEUSES AUX DONNÉES SUR LE CHÔMAGE DE STATISTIQUE CANADA

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Statistique Canada a publié aujourd’hui les dernières données sur le chômage. Le taux de chômage au Canada a monté à 13,7 % en mai, le taux le plus élevé enregistré depuis des décennies. Toutefois, ce taux n’inclut pas les personnes qui voulaient travailler, mais qui n’ont pas cherché d’emploi. En incluant ceux et celles-ci, on obtient un taux de chômage ajusté de 19,6 % en mai, le même qu’en avril.

Au Québec, le taux de chômage est également de 13,7%, sans inclure les personnes qui n’ont pas pu chercher de travail. Si la reprise des activités a permis une croissance de l’emploi, celle-ci représente une récupération de moins du tiers des baisses enregistrées depuis le début de la crise. 

 « Plusieurs données demeurent inquiétantes, et confirment la nécessité des programmes de soutien de revenu, comme la Prestation canadienne d’urgence (PCU), et de sa prolongation pour ceux et celles qui ne pourront pas avoir accès à l’assurance-emploi, et sans occasion de travailler. On pense aux travailleurs et travailleuses autonomes, ainsi qu’une bonne partie de l’industrie saisonnière et des secteurs culturels », a prévenu Pierre Céré, porte-parole du Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC).

Statistique Canada indique également que malgré une croissance des emplois moins bien rémunérés, les travailleurs et travailleuses à bas salaires continuent d’être plus nombreux à avoir travaillé moins de la moitié de leurs heures de travail habituelles pour des raisons liées à la COVID-19.

« La crise a révélé de nombreuses failles au niveau des conditions de travail, des bas salaires, de l’emploi précaire. Il faudra rapidement se pencher sur cette situation », a conclu Pierre Céré.

Rappelons que le CNC a mis en ligne une section spéciale de son site web d’informations sur les arrêts de travail, l’assurance-emploi et les programmes spéciaux, dont la Prestation canadienne d’urgence (PCU) : www.lecnc.com/covid-19-coronavirus

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LE SOUTIEN DOIT CONTINUER, DIT LE CONSEIL NATIONAL DES CHÔMEURS ET CHÔMEUSES

Communiqué de presse

Le Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC) invite le gouvernement fédéral à prolonger la Prestation canadienne d’urgence (PCU) pour ceux et celles qui n’ont pas accès à l’assurance-emploi. 

« Dans les prochaines semaines, un bon nombre de travailleurs et travailleuses sans-emploi vont arriver à la fin du maximum de 16 semaines de la PCU », a déclaré Pierre Céré, porte-parole du CNC. 

« Si plusieurs conservent leur droit à l’assurance-emploi après la période de PCU, un nombre considérable d’autres, notamment les travailleurs et travailleuses autonomes, ou issus du secteur culturel et des industries saisonnières, n’y ont pas droit et se retrouvent sans rien. Ne laissons pas ces centaines de milliers de personnes tomber dans le noir! » 

 « On ne peut pas laisser une mesure d’urgence comme la PCU expirer alors que la situation d’urgence n’est toujours pas résorbée et que la crise économique demeure aigue », a-t-il continué. 

En conclusion, le CNC appelle également le gouvernement du Québec à réfléchir sur le rôle qu’il pourrait jouer dans les programmes de revenu de remplacement, et sa contribution nécessaire au secteur des arts et de la culture. 

Rappelons que le CNC a mis en ligne une section spéciale de son site web d’informations sur les arrêts de travail, l’assurance-emploi et les programmes spéciaux, dont la Prestation canadienne d’urgence (PCU) : www.lecnc.com/covid-19-coronavirus

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Demande de Services – Service Canada

Le centre d’appel de l’assurance-emploi continue d’être débordé et n’est pas en mesure de répondre à la demande actuelle.

C’est pourquoi Service Canada met maintenant à la disposition du public un système temporaire de « Demande de service en ligne ». Si vous avez un problème avec votre dossier à l’assurance-emploi, remplissez la demande en vous rendant au lien suivant: https://sr-ds.powerappsportals.com/caseintakefr/

Le lien est également disponible dans la section « Outils » du site du CNC.

Un agent vous recontactera dans les deux jours du dépôt de votre demande, afin de régler la situation.

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PRÉCISION SUR LE DROIT À LA PCU : «IL EST TEMPS DE JOUER FRANC-JEU»

Communiqué de presse

Le Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC) demande au gouvernement fédéral d’éliminer les zones grises et de fournir plus de détails en ce qui concerne le refus de travail pour les travailleurs et travailleuses qui craignent pour leur santé. 

Le CNC demande également au gouvernement du Québec d’agir avec plus de flexibilité et d’appeler à la compréhension des employeurs envers la situation. 

 « Dans un impressionnant numéro de patinage artistique, face aux lobbys pressants, notamment celui du gouvernement du Québec, le gouvernement fédéral préfère entretenir un flou en ce qui concerne le refus de reprendre le travail quand une personne craint pour sa santé ou sa sécurité en milieu de travail, au lieu de clarifier l’ensemble de la question », a déclaré Pierre Céré, porte-parole du CNC. « Les circonstances appellent à une plus grande transparence». 

Selon nos informations :

  • un.e employé.e conserve son droit à la PCU si il/elle refuse de réintégrer son emploi parce qu’il/elle doit continuer de s’occuper de son enfant, qui ne fréquente pas un service de garde ou son école (même s’il s’agit d’un choix personnel du parent). Le même droit s’applique aux personnes qui s’occupent d’une personne vulnérable à la maison.
  • un.e employé.e ne perd pas automatiquement son droit à la PCU si il/elle refuse de réintégrer son emploi parce qu’il/elle craint pour sa santé. Intervient ici la juridiction provinciale en matière de normes du travail et de sécurité en milieu de travail, comme la CNESST. Nous recommandons aux travailleurs et travailleuses dans cette situation d’obtenir un avis médical comme soutien à leur refus. 

« Il y a beaucoup de confusion qui est entretenue, et gens méritent mieux de leurs élus », a conclu Pierre Céré. 

Rappelons que le CNC a mis en ligne une section spéciale de son site web d’informations sur les arrêts de travail, l’assurance-emploi et les programmes spéciaux, dont la Prestation canadienne d’urgence (PCU) : www.lecnc.com/covid-19-coronavirus

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« IL N’Y A PAS DE CONFUSION » : LES TRAVAILLEURS ET LES TRAVAILLEUSES CONSERVENT LEUR DROIT À LA PCU

Communiqué de presse

Plusieurs informations circulent actuellement concernant le droit à la Prestation canadienne d’urgence (PCU) pour les travailleurs et les travailleuses qui craignent pour leur sécurité lorsqu’ils et elles sont rappelés au travail. Le Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC) tient à mettre les pendules à l’heure et informer ceux-ci de leurs droits.

 « La PCU est un programme temporaire, fondé sur la bonne foi, et non une loi judiciarisée : les précisions sur l’admissibilité émanent de la ministre responsable, et c’est ce qui s’est passé plus tôt cette semaine », a déclaré Pierre Céré, porte-parole du CNC.

En réponse aux questions du député Kelly McCauley en Comité parlementaire lundi dernier, la Ministre de l’Emploi, l’Hon. Carla Qualtrough, a déclaré « […] que si vous ne vous sentez pas en sécurité que c’est à cause de la COVID, et que vous vous qualifier par ailleurs pour la PCU, alors, vous êtes admissible ».

Ainsi, le travailleur et la travailleuse qui reçoit la PCU conserve son droit à celle-ci :

  • s’il ou elle reste à la maison pour garder ses enfants, même dans une situation de retour volontaire à l’école ou à la garderie comme c’est le cas actuellement à l’extérieur de la région de Montréal;
  • si son employeur le ou la rappelle au travail et qu’il ou elle refuse de réintégrer son emploi parce qu’il ou elle craint pour sa santé

« Il semble que les seuls qui veulent jouer la carte de l’ambiguïté et alimenter la confusion sont les porte-étendards conservateurs et affairistes. Certains bureaux d’avocats spécialisés en droit du travail patronal voient une occasion de renouveler leurs carnets de clients patronaux. Malheureusement, leur argumentaire est relayé par certains communicateurs, et la confusion persiste », a conclu Pierre Céré.

Rappelons que le CNC a mis en ligne une section spéciale de son site web d’informations sur les arrêts de travail, l’assurance-emploi et les programmes spéciaux, dont la Prestation canadienne d’urgence (PCU) : www.lecnc.com/covid-19-coronavirus

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PRESTATION CANADIENNE D’URGENCE ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL : « LE GOUVERNEMENT FÉDÉRAL A PRIS LA BONNE DÉCISION »

Communiqué de presse

Le Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC) salue les éclaircissements du gouvernement fédéral au sujet de l’admissibilité à la Prestation canadienne d’urgence (PCU).

« Enfin, on vient interrompre un tourbillon de crainte, de confusion et de désinformation ! », a déclaré Pierre Céré, porte-parole du CNC. « Ainsi, nous pouvons donc dire aux travailleurs et aux travailleuses que si ce n’est pas sécuritaire de retourner travailler, ils et elles peuvent conserver le droit à la PCU », a-t-il continué. « Il fallait agir face à un nouvel empressement qui ne semble pas prendre la pleine mesure de la crise que nous traversons ».

De plus, selon nos informations et malgré les affirmations de plusieurs intervenants, un travailleur ou une travailleuse conserve de la même manière son droit à la PCU s’il ou elle reste à la maison pour garder ses enfants, même dans une situation de retour volontaire à l’école ou à la garderie comme c’est le cas actuellement à l’extérieur de la région de Montréal.

« Appelons-en maintenant à la solidarité sincère envers nos concitoyens les plus vulnérables, les jeunes, les travailleurs, les immigrants, et non à la peur et la stigmatisation. Seulement ainsi nous pourrons passer au travers de la crise », a conclu Pierre Céré.

Rappelons que le CNC a mis en ligne une section spéciale de son site web d’informations sur les arrêts de travail, l’assurance-emploi et les programmes spéciaux, dont la Prestation canadienne d’urgence (PCU) : www.lecnc.com/covid-19-coronavirus

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Une solidarité écorchée

Une solidarité écorchée

Par Pierre Céré, porte-parole du Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC)

Alors que les taux de chômage atteignent des sommets, certains milieux, et même le Premier ministre du Québec, se plaignent de la prestation canadienne d’urgence (PCU) et de la PCU étudiante. Ces aides sont perçues comme des désincitatifs au recrutement de travailleurs dans les CHSLD et dans les champs, une forme de compétition à l’offre d’emploi. Selon le président de l’UPA : « Plus on bonifie l’aide aux citoyens pour combler l’absence d’emplois, moins il sera intéressant d’aller travailler. »

Ces personnes, et le Premier ministre en tête, sont-elles seulement au courant qu’au Québec, en deux mois, nous sommes passés du taux de chômage le plus bas à celui le plus élevé au Canada ? Il y a matière à se demander si le capitaine est au courant qu’il y a beaucoup de monde désemparé sur le pont du bateau.

De fait, dans son enquête sur la population active du mois d’avril 2020, publiée le 8 mai, Statistiques Canada nous apprend que le taux de chômage canadien atteint maintenant 13%, voire 17,8 % si on inclut les « chômeurs inactifs », qui n’ont pas fait de recherches d’emploi (« occasions très limitées de trouver du travail »). Au Québec, ces mêmes taux de chômage sont respectivement de 17% et 23%. Ce sont des niveaux rarement atteints, sinon lors de la Grande crise des années 1930.

L’étude nous révèle aussi que plus du tiers (36,7 %) de la population active est en situation de chômage ou de sous-emploi (« a travaillé moins que la moitié de ses heures habituelles »); que les petites entreprises sont les plus affectées ; que ce sont les travailleurs les plus vulnérables, les plus précaires, qui ont été les plus touchés par la crise (salariés temporaires, non syndiqués, mal rémunérés, les immigrants récents) ; que plus de 20 % des ménages déclarent avoir de la difficulté à respecter ses obligations financières.

Nous apprenons aussi que l’emploi a davantage reculé chez les jeunes de 15 à 24 ans. Que le taux de chômage chez les étudiants du même groupe d’âge s’établit à 31,7 %, « ce qui signifie que de nombreux jeunes pourraient éprouver des difficultés à continuer de payer leurs études ». De là, toute l’importance d’apporter une aide financière d’urgence.

Le « tout à l’économie » récent du Québec, celui voulu par l’État, celui du retour au travail à pas accélérés, celui de certains patrons en mal de dénoncer leurs travailleurs qui rechigneraient à reprendre le boulot mal payé, toutes ces interventions à propos de mesures prétendument désincitatives, ces fausses informations relayés par des avocats spécialisés en droit du travail patronal qui font le tour des médias pour agiter les épouvantails (vous allez perdre votre emploi, votre PCU et votre droit à l’assurance-emploi si vous ne retournez pas au travail) ; tout cela, il faut bien le dire, s’imbrique dans un nouvel empressement qui ne semble pas prendre la pleine mesure de la crise que nous traversons.

Comment, en si peu de temps, en sommes-nous arrivés à colporter de tels ragots sur les gens, et à manifester autant d’ignorance et de mauvaise foi pour parler des autres, des plus vulnérables, des jeunes, des travailleurs ou des immigrants? Manifestement, les situations de crise sont révélatrices de nos faiblesses et du traitement que nous réservons à certaines catégories de notre population.

Il y aura reprise économique, c’est indéniable, mais des choses devront changer. Si l’aide financière, comme il se devait, aura été temporaire, les solutions, elles, nous engagent à les inscrire dans le temps. La crise a mis en lumière des failles dans notre filet social, et dans notre vivre-ensemble, et rarement nos liens de solidarité n’auront été autant écorchés que ces dernières semaines, malgré la célébration de ses apparences. À nous d’y voir.


Pour plus d’informations sur les programmes spéciaux dans le contexte de la crise de la COVID-19, visitez notre section spéciale ou contactez un groupe membre du CNC