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Les avocats patronaux vous parlent…

Au même moment où on invite les citoyens et citoyennes à déconfiner à leur rythme, il y a un véritable cirque de bureaux d’avocats spécialisés en droit du travail patronal qui font le tour des médias et conseillent les employeurs sur les manières de priver les employés de la PCU et les forcer à revenir rapidement au travail.

Pour de vraies informations, et pour mieux comprendre vos droits, contactez un membre du CNC

Les avocats patronaux vous parlent…

Au même moment où on invite les citoyens et citoyennes à déconfiner à leur rythme, il y a un véritable cirque de bureaux d’avocats spécialisés en droit du travail patronal qui font le tour des médias et conseillent les employeurs sur les manières de priver les employés de la PCU et les forcer à revenir rapidement au travail. Pour de vraies informations, et pour mieux comprendre vos droits, contactez un membre du CNC (www.lecnc.com/membres)

Posted by Conseil national des chômeurs et chômeuses on Wednesday, May 6, 2020
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NOUVEAU DISCOURS, MÊME PANDÉMIE : LE CNC DEMANDE AUX GOUVERNEMENTS D’AGIR POUR PROTÉGER LE REVENU DES TRAVAILLEURS ET DES TRAVAILLEUSES

Communiqué de presse

Alors que les versements de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) ont commencé il y a à peine un mois et que les étudiants et étudiantes n’ont toujours pas reçu les leurs, les interventions publiques prenant pour cible les mesures de remplacement de revenu comme étant un désincitatif au travail, se multiplient.

« Dans les suggestions de plusieurs, on retrouve des arguments qui s’apparentent à la nostalgie des pratiques de l’ère Harper », a souligné Pierre Céré, porte-parole du Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC). « Alors qu’à une autre époque, il y a à peine quelques semaines, on trouvait que les mesures fédérales d’urgence tardaient, on juge maintenant que celles-ci sont un obstacle à la relance de l’économie : c’est inacceptable! »

Les membres du CNC reçoivent en ce moment quantité d’appels de gens inquiets : pour certains salarié.e.s, le retour au travail est compliqué par le choix de garder un enfant à la maison, pour d’autres par des mesures insuffisantes prises par l’employeur en matière de santé et de sécurité, plusieurs expriment des craintes face à la propagation du coronavirus. Dans tous les cas, le travailleur ou la travailleuse qui refuserait de retourner au travail pourrait perdre son lien d’emploi, l’employeur considérant qu’il s’agit d’un « départ volontaire », et perdre aussi son droit à un revenu de remplacement. Cela est particulièrement problématique pour les salarié.e.s non-syndiqué.e.s et en situation précaire.

Ainsi, il nous apparait essentiel que le gouvernement fédéral confirme que tout parent qui a connu un départ volontaire parce qu’il ou elle s’occupait de son enfant demeure éligible à recevoir la PCU, de même que ceux qui expriment des craintes pour leur santé ou celle de leurs proches.

 « La pandémie, faut-il le rappeler, n’est pas terminée! », a continué Pierre Céré. « Au même moment où on invite les citoyens et citoyennes à déconfiner à leur rythme, il y a des bureaux d’avocats spécialisés en droit du travail patronal qui font le tour des médias et conseillent les employeurs sur les manières de priver les employés de la PCU et les forcer à revenir rapidement au travail, au risque d’une surjudiciarisation et d’un engorgement des tribunaux administratifs. Est-ce que c’est vraiment cela que nous voulons? Surtout quand on sait que la PCU est une mesure temporaire? »

Afin de respecter la dignité des travailleurs et des travailleuses, protéger leur revenu, leur sécurité et le lien d’emploi, le CNC adresse trois demandes au gouvernement du Québec :

  1. Dans le cadre de ses mises à jour quotidiennes, le gouvernement pourrait lancer un appel à la modération auprès des employeurs du Québec et l’importance d’y aller de façon progressive, dans le respect des préoccupations fondées de ses employé.e.s.
  2. Le gouvernement pourrait décréter une période de transition, durant laquelle un.e employé.e qui refuserait de rentrer au travail, parce qu’il ou elle continue de s’occuper d’un.e enfant, ou bien parce qu’il ou elle craint pour sa santé ou celle d’un.e proche, ne pourrait voir son lien d’emploi rompue.
  3. En ce qui a trait à la CNESST, le gouvernement pourrait augmenter le nombre d’effectifs associés au processus d’inspection en matière de droit de refus du/de la salarié.e.

Rappelons que le CNC a mis en ligne une section spéciale de son site web d’informations sur les arrêts de travail, l’assurance-emploi et les programmes spéciaux, dont la Prestation canadienne d’urgence (PCU) : www.lecnc.com/covid-19-coronavirus

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LE CNC S’OPPOSE AUX PRÉJUGÉS MONTÉS EN ÉPINGLE SUR LA PLACE PUBLIQUE : LA RELANCE DOIT SE FAIRE DANS LE RESPECT DE LA DIGNITÉ ET DE LA SÉCURITÉ DES TRAVAILLEURS ET TRAVAILLEUSES

Communiqué de presse

Depuis l’annonce de la Prestation canadienne d’urgence pour étudiants (PCUE), de la mise en place de mesures de « déconfinement » et de relance de l’économie, on assiste à une montée d’un discours conservateur, voulant que les programmes gouvernementaux agissent comme un désincitatif au travail.

« En laissant entendre que c’est leur paresse et leur accès à un programme de remplacement de revenu temporaire qui empêche la relance, on fait porter aux travailleurs et étudiants un blâme odieux. C’est inadmissible! », a déclaré Pierre Céré, porte-parole du Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC).

Le CNC tient à rappeler que des pans importants de l’économie, notamment les secteurs culturels et sportifs, sont encore à l’arrêt, et que les occasions d’emploi d’été pour les étudiants et étudiantes seront grandement limitées.

« Les mesures mises en place par le gouvernement fédéral répondent à une nécessité, et non à un caprice ! », a rajouté Pierre Céré. « On ne parle pas de luxe ! »

En cette période de crise sanitaire et économique sans précédent, le CNC comprend les craintes légitimes des travailleurs et des travailleuses, notamment les personnes vulnérables, et invite les gouvernements à respecter le droit de ne pas entrer au travail.

« On risque d’assister à une sur-judiciarisation de cas de « ruptures du lien d’emploi » quand des employeurs pressés vont « départ-volontariser » des salariés qui refuseraient de retourner immédiatement à l’emploi, et ainsi les menacer d’exclusions aux mesures d’urgence ou de chômage », a continué Pierre Céré. «  Nous pensons à tous ces parents qui, faisant le choix de garder leur enfant à la maison pour des raisons de santé, ne seraient pas en mesure de reprendre le travail lorsque leur employeur les rappellera. Nous pensons aussi à tous ces travailleurs et travailleuses qui, faute de mesures d’accommodement suffisantes par leur employeur, feront face à un choix impossible lorsque celui-ci leur demandera de retourner au travail. Alors que la COVID-19 continue de sévir, le gouvernement québécois doit légiférer afin de protéger les droits des travailleurs et des travailleuses. »

Le CNC tient aussi à affirmer sa solidarité avec le milieu de l’éducation, dont le personnel réclame, avec raison, des mesures adéquates de protection dans un contexte de rentrée des classes du primaire au mois de mai.

« La relance doit être progressive, et doit se faire dans le respect de la santé, de la sécurité et de la dignité des travailleurs et des travailleuses », a conclu le porte-parole.

Rappelons que le CNC a mis en ligne une section spéciale de son site web d’informations sur les arrêts de travail, l’assurance-emploi et les programmes spéciaux, dont la Prestation canadienne d’urgence (PCU) : www.lecnc.com/covid-19-coronavirus

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Témoignage devant le Comité Permanent des Finances

Le porte-parole du Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC), Pierre Céré, a livré un témoignage, de manière virtuelle, devant le Comité Permanent des Finances de la Chambre des Communes dans le cadre de l’étude de la réponse du gouvernement à la pandémie de la COVID-19.

Il a notamment relevé la nécessité de régler le dysfonctionnement de Service Canada, la mise sur pied d’une campagne de publicité afin d’informer la population des programmes existants et des modalités s’y rattachant, ainsi que l’élargissement et la modernisation de l’assurance-emploi et l’élaboration d’un vaste chantier sur l’étendue de nos couvertures sociales, notamment dans le contexte de la crise climatique.

Vous pouvez écouter le témoignage et les réponses aux questions des députés dans la vidéo ci-dessous.

Témoignage – Comité Permanent des Finances (Réponse à la COVID-19)

Le porte-parole du Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC), Pierre Céré, a livré un témoignage, de manière virtuelle, devant le Comité Permanent des Finances de la Chambre des Communes dans le cadre de l'étude de la réponse du gouvernement à la pandémie de la COVID-19. Il a notamment relevé la nécessité de régler le dysfonctionnement de Service Canada, la mise sur pied d'une campagne de publicité afin d’informer la population des programmes existants et des modalités s’y rattachant, ainsi que l'élargissement et la modernisation de l'assurance-emploi et l'élaboration d'un vaste chantier sur l'étendue de nos couvertures sociales, notamment dans le contexte de la crise climatique.

Posted by Conseil national des chômeurs et chômeuses on Friday, April 24, 2020
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MISE SUR PIED D’UN SOUTIEN POUR LES ÉTUDIANTS ET ÉTUDIANTES : UNE MESURE NÉCESSAIRE SELON LE CNC

Communiqué de presse

Toujours solidaire des revendications étudiantes, le Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC) salue l’annonce d’aujourd’hui concernant la mise sur pied de la Prestation canadienne d’urgence pour étudiants.

 « Une autre maille du filet vient d’être recousue : nous souhaitions que le gouvernement agisse de manière spécifique envers les étudiants et étudiantes », a déclaré Pierre Céré, porte-parole du CNC. « Nous saluons également l’attention spéciale portée à ceux et celles vivant avec un handicap ou ayant une personne à charge. Nous soulignons tout de même qu’il aurait été préférable que le gouvernement agisse plus tôt considérant la situation anxiogène vécue par des centaines de milliers de personnes. »

Le CNC appelle maintenant le gouvernement canadien à faire tout en son pouvoir afin d’informer la population des programmes existants et des modalités s’y rattachant.

Rappelons que le CNC a mis en ligne une section spéciale de son site web d’informations sur les arrêts de travail, l’assurance-emploi et les programmes spéciaux, dont la Prestation canadienne d’urgence (PCU) : www.lecnc.com/covid-19-coronavirus

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LE CNC SALUE L’ÉLARGISSEMENT DE LA PRESTATION CANADIENNE D’URGENCE

Communiqué de presse

Montréal, le 15 avril 2020 – Le Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC) salue les assouplissements des critères d’admissibilité de la Prestation canadienne d’urgence (PCU), annoncés aujourd’hui par le gouvernement fédéral, notamment :

  • aux travailleurs et travailleuses de l’industrie saisonnière;
  • à ceux et celles qui ont épuisé leurs prestations d’assurance-emploi;
  • ainsi qu’aux travailleurs et travailleuses qui maintiennent un lien d’emploi et gagnent moins de 1000$ par mois.

« Des centaines de milliers de personnes viennent de pousser un long soupir de soulagement », a déclaré Pierre Céré, porte-parole du CNC. « Il n’était pas concevable que les saisonniers ou les travailleurs et travailleuses qui conservent un lien d’emploi ne puissent obtenir l’aide d’urgence en cette période de crise sans précédent : on vient de recoudre plusieurs mailles du filet ».

Le CNC appelle maintenant le gouvernement à accroître son personnel affecté au service téléphonique de l’assurance-emploi (Service Canada) afin de répondre à la forte demande.

Rappelons que le CNC a mis en ligne une section spéciale de son site web d’informations sur les arrêts de travail, l’assurance-emploi et les programmes spéciaux, dont la Prestation canadienne d’urgence (PCU) : www.lecnc.com/covid-19-coronavirus

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Un rôle de chien de garde

Par Pierre Céré, porte-parole du Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC)

La pandémie de la COVID-19 a littéralement provoqué un séisme dans le monde du travail, faisant basculer vers le chômage, et d’un seul coup, des millions de personnes. Un choc à peu près jamais vu dans notre histoire récente, sinon lors de la Grande Crise provoquée par le krach boursier de 1929. Ainsi, au climat anxiogène de la maladie transmissible, est venu se greffer celui du chômage. L’aide d’urgence, essentiellement mise en place par le palier fédéral, répond à de nombreux besoins, mais il y a encore des laissés-pour-compte, et aussi un manque de clarté dans l’information transmise.

Depuis la mi-mars, début de l’état d’urgence, les lignes téléphoniques de nos groupes n’ont pas dérougi. Notre travail, au quotidien, s’en trouve complètement bouleversé. Les demandes d’informations affluent par milliers : « Je termine mon congé maternité au mois de mai […] J’ai épuisé mon chômage […] Mon chômage se termine dans quelques semaines […] Qu’est-ce que mon employeur doit indiquer sur le relevé d’emploi […] J’étais en chômage maladie […] J’ai deux emplois, il m’en reste un à temps partiel, j’ai des enfants […] Mon employeur a réduit mon horaire de travail à 3-4 heures par semaine […] Je suis saisonnier, mes prestations de chômage sont terminées, le travail ne recommence pas, je ne sais pas comment je vais faire l’épicerie ».

Les gens sont à ce point désemparés qu’ils arrivent parfois à nous confondre avec Service Canada, dans l’espoir que nous puissions corriger la situation. Car il faut bien le dire : depuis le 27 mars, les 600 bureaux de Service Canada sont fermés! Le seul point de contact demeure le « centre d’appel » dont les lignes téléphoniques sont tellement engorgées que les gens attendent des heures avant de se faire raccrocher la ligne au nez…

Pour répondre aux besoins gigantesques en termes de remplacement du revenu, le gouvernement fédéral a mis en place la « prestation canadienne d’urgence » (PCU). Même s’il a fallu un certain temps pour y arriver, un temps qui nous a semblé des siècles, nous avons salué sa mise en œuvre. Il le fallait. Cette mesure, et d’autres aussi, sont venues relâcher la pression et aider directement les gens. Par contre, et il faut le dire, nous continuons à devoir décoder les différents aspects de sa couverture et de son fonctionnement.

Ainsi, il nous a fallu comprendre, à force d’insister, que les travailleurs et les travailleuses de l’industrie saisonnière, en fin de prestations, et sans retour au travail prévu dû à la crise sanitaire, n’étaient pas protégés par la PCU. Non plus, ceux et celles qui terminent une indemnité de santé-sécurité (CNESST), d’assurance-automobile (SAAQ) ou d’assurance-salaire ou qui ont connu une baisse de revenu. Des ajustements devraient être annoncés bientôt, d’autres viendront. Il y a des trous dans ce gigantesque filet social et il faut les colmater.

Il est par ailleurs paradoxal, dans ce contexte, de voir ces géants comme « Airbus Canada » et autres devenir des prestataires de l’État. Comme si la grande entreprise, les grandes fortunes, les financiers étaient disparus dans le brouillard, et les capitaux avec eux. Est-il vraiment nécessaire de rappeler que l’argent ne se trouve pas seulement dans les coffres de l’État?

Pour notre part, nous avons fait un choix : soutenir les mesures d’urgence, mais continuer à mettre le doigt sur les carences, de façon à s’assurer que personne ne soit laissé de côté en ces temps si difficiles. La démocratie vient avec ses chiens de garde.

Nous continuerons notre travail d’information auprès de la population tout en réclamant que le gouvernement mette en place un plan de communications efficace et une vaste campagne de publicité pour informer adéquatement la population. Cela participera grandement à faire baisser le niveau d’anxiété général.

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Mise à jour de l’information sur la Prestation canadienne d’urgence (PCU)

Nous avons mis à jour l’information sur notre page concernant la Prestation canadienne d’urgence (PCU).


Les informations qui se trouvent sur notre page représentent notre compréhension du programme de « Prestation canadienne d’urgence » (PCU), en date du 8 avril 2020. Il devrait y avoir de nouveaux ajustements dans les prochains jours, au regard par exemple des personnes qui perçoivent toujours un revenu d’emploi, même réduit (réduction du temps de travail, temps partiel, etc.); et, nous l’espérons ardemment, pour les travailleurs et les travailleuses de l’industrie saisonnière qui ne peuvent reprendre leur emploi du fait de la crise sanitaire.

Ces ajustements sont urgents!

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PRESTATION CANADIENNE D’URGENCE : IL NE DOIT PAS Y AVOIR D’EXCLUS

Les travailleurs et les travailleuses n’ont pas besoin d’un stress additionnel

Communiqué de presse

Montréal, le 6 avril 2020 – Le Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC) reconnait la Prestation canadienne d’urgence (PCU) comme une nouvelle couche au filet social canadien en temps de crise économique majeure. Il nous apparaît important de souligner le caractère universel souhaité pour ce programme, de même que le désir de simplifier son accès et de garantir un revenu décent, moyennant l’atteinte d’un certain revenu.

Toutefois, comme dans tout filet de cette nature, des trous apparaissent et nombreux sont ceux et celles qui risquent d’y tomber. Ainsi, nous comprenons que les centaines de milliers de travailleur.se.s dans les situations suivantes seront exclues de la PCU :

  1. Travailleur.se.s à temps partiel, qui ont eu une réduction de leurs temps de travail et dont l’employeur maintient unilatéralement un minimum de lien d’emploi rémunéré;
  2. Travailleur.se.s qui ont quitté leur emploi par crainte pour leur sécurité ou pour celle d’un.e proche vulnérable avec qui ils/elles vivent;
  3. Les prestataires du RQAP, ainsi que ceux et celles recevant des indemnisations d’un régime provincial (SAAQ, CNESST, IVAC) ou d’une assurance privée, qui arrivent à la fin de leur période de prestations/indemnisations, mais qui n’ont pas recommencé à travailler dû à la crise;
  4. Les travailleur.se.s saisonnier.e.s qui ont terminé leur prestations d’assurance-emploi, mais ne peuvent pas recommencer à travailler dû au report, ou même à l’annulation de la saison de travail.

« On avait fait comprendre aux travailleurs et travailleuses saisonniers qu’ils auraient droit à la PCU : maintenant que devront-ils faire? Pas d’assurance-emploi, pas de PCU, pas de travail. Il faut régler la situation au plus vite… Au plus vite ! » a déclaré Pierre Céré, porte-parole du CNC.

Pour répondre à la situation, le CNC invite le gouvernement, dans les plus brefs délais, à corriger les situations exprimées ci-dessus, de façon à donner accès à la PCU. Pour ce qui est des saisonnier.e.s, et pour tous ceux et celles qui terminent présentement leurs prestations d’assurance-emploi, le CNC invite la Ministre responsable de l’assurance-emploi, Carla Qualtrough, soit à donner accès à la PCU, soit à prolonger la période de prestations d’assurance-emploi pour tous et toutes, et pour cette même période de 16 semaines, prenant effet le 15 mars 2020. Il faut éviter de laisser tomber des centaines de milliers de travailleur.se.s, qui n’ont pas besoin d’un stress additionnel en cette période de crise sans précédent. Rappelons qu’environ 240 000 prestataires d’assurance-emploi au Québec et dans les provinces atlantiques sont des saisonnier.e.s.

Le CNC a mis en ligne une section spéciale de son site web d’informations sur les arrêts de travail, l’assurance-emploi et les programmes spéciaux, dont la Prestation canadienne d’urgence (PCU), disponible au www.lecnc.com/covid-19-coronavirus

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Mise à jour de l’information sur la Prestation canadienne d’urgence

Nous avons mis à jour les informations concernant la marche à suivre pour présenter une demande de « prestation canadienne d’urgence » (PCU). Rendez-vous à la section Prestation canadienne d’urgence (PCU) pour connaître ces informations.

Nous avons également ajouté une section sur les informations disponibles sur la Subvention salariale d’urgence du Canada.


Nous vous tiendrons au courant des mises à jour, et autres précisions attendues.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à communiquer avec l’un des groupes membres du CNC.